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Kankan : elle brûle les mains de son homonyme qu’elle soupçonne de lui avoir volé la somme de 50 000 gnf

C’est un fait insolite. Pour un montant de 50 000 francs guinéens, une citoyenne de Kankan a brûlé les deux mains de son homonyme. L’information a été confirmée ce mercredi, 3 juillet matin lors d’un entretien accordé aux médias locaux par le chef de l’antenne régionale de l’OPROGEM à Kankan. Ce fait divers démontre que, malgré les multiples sensibilisations des ONG et des Institutions Internationales, l’exploitation et la maltraitance des enfants demeurent une réalité dans certaines localités de la savane guinéenne. La présumée auteure de cet acte s’appelle Djouba Condé.

Le colonel Salahadine Diallo, premier responsable de l’OPROGEM dans la région de la Haute Guinée, explique.
« Nous sommes saisis d’un dossier concernant un enfant qui a été maltraité et qui a reçu des châtiments corporels de la part de son homonyme, Souba Condé. Selon la mise en cause, l’enfant aurait pris une somme de 50 000 francs guinéens. Mais, la fille affirme avoir pris 10 000 francs guinéens pour manger parce qu’elle avait faim. Ce sont des infractions très graves, qualifiées de maltraitance, et prévues et punies par la loi guinéenne, selon l’article 770 », a-t-il indiqué.


Pour la mise en cause, elle a fait ça juste pour effrayer son homonyme.
« J’ai eu peur de la frapper, parce que je me suis dit que je pouvais la blesser, mais puisqu’elle a l’habitude de prendre mon argent, cette fois j’ai décidé de brûler ses mains pour l’effrayer. Je demande qu’on me pardonne à cause de Dieu, je ne vais plus refaire ça. Depuis que je suis né, c’est la première fois que je me retrouve dans un tel problème, mais je vous assure que c’est la dernière fois. Sinon, je n’avais pas l’intention de lui faire ça », a-t-elle lancé.

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Concernant les actions prévues pour ce dossier, le colonel Salahadine Diallo précise:
« Pour la suite du dossier, nous allons d’abord procéder à différentes auditions, comme nous avons déjà commencé. Ensuite, nous enverrons l’enfant à l’hôpital et, après toutes ces démarches, nous transmettrons le dossier à Monsieur le procureur de la République», a-t-il

martelé.

Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com

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