Sélectionné pour vous :  Dès heurts au Sénégal: les autorités annoncent la coupure de l'internet (ministère de la Communication)

Labé: retour sur la célébration de la journée du 8 mars, marquée par des échanges entre femmes 

L’humanité a célébré ce 8 mars la journée internationale des droits des femmes. Une occasion importante pour mettre en lumière les défis auxquels ces femmes sont confrontées à travers le monde. À Labe, cette journée du 8 mars a été célébrée au gouvernorat à travers des échanges entre des femmes entrepreneures.

Présente à cette cérémonie, Fatoumata Binta Diallo, directrice préfectorale par intérim de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, est revenue dans un premier temps sur les difficultés que les femmes de sa juridiction rencontrent au quotidien.

« Vous avez constaté la mobilisation des femmes dans la salle de réunion du gouvernorat. Il sera question de parler des avancées notoires réalisées par le gouvernement et les défis auxquels ces femmes font face. A l’heure où je vous parle, à Labé, nous sommes confrontées à des problèmes de discrimination, de violences conjugales et viols entre autres. Au égard de tout cela, nous sommes là pour non seulement sensibiliser, mais aussi interpeller les autorités à tous les niveaux par rapport à ce que ces femmes sont en train de subir dans la préfecture de Labé. À Labé, tous les jours que Dieu fait, nous enregistrons des cas de violences conjugales, mariages précoces et des viols. Hier vendredi, on a organisé une lecture du saint Coran à la grande Mosquée. Aujourd’hui samedi, place à ce panel d’échanges et demain dimanche, nous irons à l’Église pour être aux côtés de ces fidèles chrétiens aussi », a-t-elle fait savoir.

Pour Fatoumata Binta Diallo, cette fête du 8 mars doit être une occasion pour les femmes rurales de se faire entendre.

Sélectionné pour vous :  Des messages "falsifiés" diffusés au nom d'Alpha Condé? En colère, l'ex président met en garde contre ceux qui utilisent l'image de son parti... 

« Le droit des femmes, c’est pas seulement celles qui sont au niveau des communes urbaines. Il faut aussi penser aux femmes qui sont dans les villages les plus reculés de la Guinée. Il y a des femmes qui font de l’agriculture, de l’élevage, y compris celles qui sont au marché qui se réveillent a 4 heures pour dormir tard. En tout cas mon souhait , c’est de voir aussi ces femmes participer activement à cette journée du 8 mars », a-t-elle plaidé.

Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com

Laisser une réponse
Share to...