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Négociations tripartites : le mouvement syndical menace de claquer la porte d’ici le jeudi prochain si …

Le mouvement syndical menace encore de se retirer des négociations tripartites. C’est Michel Pépé Balamou membre du pool des négociateurs et secrétaire général du syndicat national de l’éducation qui a fait l’annonce ce samedi, 26 août, 2023. Selon les informations, il semble que le gouvernement guinéen veut rouler les syndicalistes dans la farine par rapport à la situation des enseignants contractuels.

Lors de la rencontre du jeudi dernier, il a été annoncé qu’un compromis a été trouvé entre les parties pour gérer le cas des enseignants contractuels. D’où l’annonce de l’organisation d’un concours décentralisé afin de favoriser l’intégration de ces contractuels à la fonction publique. Mais le point qui semble être la pomme de discorde entre le mouvement syndical et le gouvernement est la date proposée pour le démarrage dudit concours.

<< Nous nous avons dit qu’il faut privilégier le recrutement au poste. Parce qu’on reconnaît un bon maçon au pied du mur. Il faut aller dans les salles de classe pour voir de quoi les enseignants contractuels sont capables, contrôler leurs qualités didactiques et académiques. Ils ont dit qu’ils vont délocaliser le concours. Il était donc question de voir la date et les modalités. Nous leur avons dit fixez-nous la date de votre fameux concours, mais jusqu’au 30 septembre, si ce n’est pas dans l’intervalle là, nous ne sommes pas d’accord. Ils ont dit qu’ils iront pour une histoire d’identification sur le terrain qu’après ça, ils vont procéder à l’organisation du concours en décembre. On leur a dit que ça ce n’est pas tenable>>, a dit Michel Pépé Balamou dans son compte-rendu de ce samedi lors de l’assemblée générale des enseignants contractuels tenue ce samedi, à l’école primaire de Yimbaya Tannerie.

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Poursuivant, le syndicaliste au nom de ses paires négociateurs, a brandit des menaces si rien n’est fait par le gouvernement pour prendre en compte leur proposition.

<< Si d’ici le jeudi, on part et qu’on ne trouve pas le terrain d’entente, on va claquer la porte de négociations et on va voir le président de la transition ou le premier ministre pour lui dire de sauver l’école de la République>>, a-t-il martelé devant une brochette d’enseignants contractuels mobilisés pour la circonstance.

 

Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

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