Condamné par le tribunal de première instance de Dixinn à 6 mois dont 3 avec sursis pour des faits de participation délictueuse à un attroupement non autorisé, complicité, atteinte et menace à l’ordre public, Sékou Jamal Pendessa, secrétaire général du SPPG, a été remis en liberté ce mercredi, 28 février 2024, après son procès en appel devant la Cour d’Appel de Conakry.
Si au sein de la centrale syndicale cette libération du syndicaliste est considérée comme une victoire, pour Michel Pivi, secrétaire général du SPPG antenne de Kankan, cela n’est nullement une victoire. Pour lui, le gouvernement ne savait pas comment relâcher Sékou Jamal Pendessa. Il estime que la lutte doit se poursuivre jusqu’à la satisfaction des autres points inscrits dans la plateforme de revendication soumise au gouvernement.
« On s’attendait à ça dans la mesure où le camarade a été illégalement arrêté. Donc, cela sous-entend que le gouvernement a reconnu son tort par rapport à l’incarcération de Sékou Jamal Pendessa. Cela signifie que la lutte n’est pas terminée, nous recommandons encore de lever la restriction imposée sur les médias et de les réintégrer dans le bouquet de Canal Plus. Nous rappelons une fois de plus que la presse ne doit pas être négligée dans ce pays. La presse est le fondement de la démocratie qu’il faut entretenir, c’est un bijou pour la démocratie. Nous allons continuer la lutte jusqu’à ce que nos amis qui ne peuvent pas travailler à cause du brouillage des ondes reprennent le boulot », a-t-il conclu le syndicaliste.
Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com