Sélectionné pour vous :  Entrée en lice du Syli aux JO de Paris : le message d'Antonio Souaré aux athlètes guinéens

Massacre du 28 septembre : « Je n’ai ni tué, ni blessé, ni violé au stade » (Marcel Guilavogui)

Après sa nouvelle déposition hier, le Capitaine Marcel Guilavogui a comparu de nouveau ce mardi, 11 juillet 2023 devant le Tribunal de première instance de Dixinn. Dès l’ouverture de l’audience du jour, l’accusé a été interrogé par le parquet sur sa responsabilité personnelle dans ce massacre.

En réponse, Marcel Guilavogui reconnaît effectivement avoir été au stade pour rejoindre son patron Toumba Diakité. Mais, dit-il, il n’a commis aucun acte répréhensible dans le stade ce jour.

« Je n’ai ni tué, ni blessé, ni violé au stade. Je ne suis pas de ce genre. L’homme qui est devant vous, c’est un sauveur. Toute ma promotion de 2001 me connait. Je suis contre un militaire indiscipliné, un militaire brigand. Ça, c’est mon combat dans l’armée », a-t-il déclaré.

Dans cet interrogatoire, Marcel soutient haut et fort que ce n’est pas la garde présidentielle qui a commis ce massacre. Mais plutôt, la garde parallèle créée et déployée au stade par le Capitaine Moussa Dadis Camara.

« Que le président Dadis nous fasse quitter ici. C’est lui qui a organisé ce massacre. Il n’a qu’à nous enlever ici, j’ai trop souffert pour ça. Il a habillé les jeunes soldats pour les envoyer au stade. Nous, on ne connait pas ces hommes de Kalia. Un Chef d’État militaire, tu ne peux pas assumer ce que tu as planifié ? C’est lui le planificateur. C’est lui qui connait qui il a envoyé », a-t-il déclaré à la barre.

L’ex garde du corps de Capitaine Moussa Dadis Camara affirme qu’il n’a non plus vu un corps ce jour le peu de temps qu’il a fait au Stade.

Sélectionné pour vous :  Création d’un projet d’intérêt national à Boké : ce qu’il faut savoir au-delà de la passion (Par Abdoulaye Soumah)

 

Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com

Laisser une réponse
Share to...