L’ouverture officielle des classes pour l’année scolaire 2023-2024 a eu lieu ce mardi, 3 octobre sur l’ensemble du territoire national. Mais dans plusieurs écoles de Conakry, cette ouverture n’a pas connu d’engagement. C’est le cas du lycée Ahmed Sékou Touré situé dans la commune de Matoto. Dans cet établissement public, sur 1009 élèves programmés, seulement 62 dont 15 filles ont répondu à l’appel. Pendant ce temps, tous les enseignants programmés étaient présents, selon Sidiki Kouyaté, Proviseur dudit lycée.
« Depuis que le département a annoncé l’ouverture des classes ce 3 octobre 2023, enseignants et encadreurs on s’est tous mis à la tâche pour que la reprise soit effective. Dieu merci les 18 enseignants programmés ce matin ont répondu à l’appel. À 7h45, on a procédé à la montée des couleurs, les élèves qui sont souciés de leur avenir ont répondu à l’appel. À l’heure où je vous parle, ils sont en classe en train de suivre les cours. Aujourd’hui, sur 1009 élèves programmés 62 dont 15 filles ont répondu à l’appel », indique Sidiki Kouyaté.
Lounceny Bérété, élève en 11e année rencontré en situation de classe dit être heureux de réprendre le chemin de l’école. Cependant, il souhaite qu’une entente règne entre le département chargé de l’éducation et les enseignants pour une année scolaire réussie.
« Nous sommes très contents ce matin d’être à l’école. Nous sommes venus, on a trouvé que les professeurs sont prêts plus que nous les élèves. Car, tous nos professeurs sont au complet. Nous souhaitons que cette année soit une année d’entente entre le ministère et les professeurs », sollicite cet élève.
Face à cette situation, Sidiki Kouyaté proviseur du lycée Ahmed Sékou Touré lance un appel aux enfants et aux parents d’élèves.
« Je voudrais profiter de votre micro pour lancer un appel aux parents d’élèves de libérer leurs enfants, l’année scolaire a commencé. Le chrono est mis en marche, on n’attend pas. Qui veut s’attendre à un bon résultat en fin d’année, doit commencer maintenant à suivre les cours. Les élèves, qu’ils se réveillent de leur sommeil pour venir à l’école, leur avenir en dépend, l’avenir de la nation en dépend aussi. Aujourd’hui, le président de la République, le ministre de l’Éducation, chacun a fait de l’éducation sa priorité. Et, les partenaires nous assistent. Donc, si tout cela se fait pour eux et ils n’acceptent pas de venir à l’école, c’est incroyable. Qu’ils fassent une prise de conscience », a-t-il lancé.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com