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Partage de vidéos et d’audios obscènes : le procureur du TPI de Kankan rappel que les  peines vont d’un emprisonnement de 5 à 10 ans et d’une amende allant de 700 millions à 1 milliard 

Depuis plusieurs jours, des vidéos sextape portant atteinte à la dignité et à l’intimité de certains cadres et hautes personnalités du pays circulent sur les réseaux sociaux en Guinée. Face à l’ampleur de cette situation, les parquets généraux de Conakry et de Kankan ont instruit les procureurs et juges de paix de leurs circonscriptions respectives d’engager des poursuites contre toutes les personnes ayant produit, diffusé, transmis ou partagé ces vidéos et audios obscènes sur les réseaux sociaux. Samedi, 2 mars 2024, lors d’un point de presse, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kankan a mis en garde les personnes qui se livrent à cette pratique, punie par la loi guinéenne.

Marwane Baldé a également rassuré la population quant aux mesures prises pour garantir le succès de l’enquête, impliquant le recours aux nouvelles technologies : « Dans un État organisé, dans un État de droit, tout n’est pas permis. Le droit à l’image est sacré. La protection de la vie privée et de l’intimité est également sacrée. Aucun citoyen n’a le droit, ni le monopole, de violer ce droit à l’image d’un citoyen sans son consentement. Cela constituerait une atteinte à sa dignité, à son honneur. Aujourd’hui, au niveau du ressort judiciaire de Kankan, nos officiers de police judiciaire disposent des moyens leur permettant de détecter, de traquer les auteurs de ces faits. S’il s’agit d’images prises à travers un moyen électronique, comme un téléphone Android ou iPhone, nos officiers de police judiciaire, une fois saisis, ont les moyens de remonter à la source de cette image obscène, afin que justice soit faite », a précisé Marwane Baldé

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Pour le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kankan, les personnes déclarées coupables de ces infractions pourraient faire l’objet d’une lourde condamnation : « Les personnes interpellées bénéficieront de tous les droits, d’un procès équitable, du droit à la défense et du principe de la présomption d’innocence. Lorsqu’elles sont déclarées coupables, elles encourent une peine d’emprisonnement de 5 à 10 ans et une amende allant de 700 000 000 GNF à 1 000 000 000 GNF », a conclu le procureur.

 

Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com

 

 

 

 

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