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Guinée : Vers la signature d’un contrat de moralité pour le retour des boursiers guinéens au pays 

En présidant la journée des élites de l’école guinéenne ce samedi, 12 août 2023, le Premier ministre, chef du gouvernement a donné des orientations aux trois ministres de l’Enseignement dans notre pays. Ces orientations concernent la gestion des boursiers Guinéens établis à l’étranger.

Pour mieux tirer profit de cet investissement, Dr Bernard Goumou sollicite la signature d’un contrat de moralité pour le retour des boursiers guinéens au pays.

« Les ministres du pool éducatif, avons-nous les statistiques sur le retour de nos boursiers en Guinée ? l’État tire-t-il profit de cet important investissement ? Répondre à ces questions nous permettra d’améliorer la gestion de nos boursiers à l’étranger. Nous devons pouvoir signer un contrat de moralité pour le retour de nos boursiers avec à la clé un emploi. C’est pourquoi, il nous faut choisir des options dont la Guinée a besoin à court, à moyen et long terme. En tant qu’ancien boursier, j’ai des collègues qui sont de grands ingénieurs, de grands médecins et autres qui n’ont pas eu le courage de revenir parce que l’État n’a pas offert un projet d’insertion de travail après leurs études. Beaucoup de nos compatriotes, anciens boursiers travaillent à l’étranger et demandent aujourd’hui de servir. Nous devons pouvoir ouvrir un chantier de recrutement dans ce sens. La plus grande fierté, c’est de servir notre nation, c’est le sens du patriotisme », a déclaré le patron du palais de la colombe avant de poursuivre:

« Nous devons inverser la tendance, avoir le courage de rectifier cette grosse erreur. Nous devons rendre efficace notre système de formation et l’enrichir. Pour les orientations, nous devons choisir les meilleurs et les options d’avenir pour ceux qui partent et ne pas accepter toutes les bourses qui tombent. Ou tout simplement, les bourses d’études ou les pays d’accueil nous proposent parce que cette filière est en phase de fermeture chez eux. Nous devons nous aussi avoir le courage de leur dire non. Nous devons aussi pouvoir créer une émulation de choix multiples, en restant en Guinée et d’intégrer les écoles préparatoires et de grandes écoles, à déplacer les meilleurs professeurs du monde pour donner des cours. Nous devons arriver à mettre cela en place. En le réussissant, nous révolutionnerons notre système éducatif », dit-il.

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Ibrahima CAMARA et Cheick Fantamadi pour siaminfos.com

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