Kankan: plus de 1000 candidats affrontent les épreuves du concours d’accès aux écoles professionnelles
Le concours d’accès aux écoles professionnelles et techniques se poursuit à travers le pays. Ce mercredi matin dans la préfecture de Kankan, c’était au tour des candidats qui veulent intégrer les écoles de santé communautaire à être évalués.
Au lycée Almamy Samory Touré de Kankan, plusieurs d’entre-eux s’étaient présentés. Pour le départemen de l’Enseignement Professionnel, les consignes restent les mêmes. Zéro tolérance, afin d’avoir de meilleurs élèves dans les centres techniques:
« Les consignes restent les mêmes comme l’année dernière, tolérance zéro. Nous sommes devant une situation où nous cherchons la qualité au niveau des apprenants. Et qui cherche la qualité, cherche a être rigoureux dans la sélection. C’est pourquoi dans cette sélection nous serons très rigoureux à fin que nous puissions avoir un produit qui est compétitif sur le marché », a confié Faya Nestor Ouendouno, coordinateur national pour la surpervision du concours d’entrée aux écoles professionnelles pour la région de Kankan.
Depuis le début de ce concours d’accès aux écoles professionnelles, aucune fausse note n’est enregistrée dans la région. Cela est le fruit de plusieurs efforts, selon l’inspecteur régional de l’enseignement technique:
« D’abord, c’est le respect des règlements généraux des examens. Ça, nous avons reçu des instructions depuis longtemps. Ça a été enseigné à tous les surveillants, tous les candidats et les points saillants ont été débattus et détaillés. Donc aujourd’hui, vous-même voyez que tout va très bien. La cour est propre, y a le calme, les candidats sont déjà dans les salles, ça veut dire que les consignes sont en marche », rassure Aly Kaké, Inspecteur régional de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Kankou Kaba a échoué au baccalauréat unique à deux reprises. Ne voulant pas être à la merci de la nature, elle a décidé de s’orienter vers la santé communautaire. Au terme de ses études, elle espère trouver un emploi décent:
« J’ai choisi l’enseignement technique parce que j’ai fait le Bac deux fois ça n’a pas marché. Maintenant, je peux m’asseoir comme ça regarder mes avancées. Je me suis dit de faire ça pour aussi tenter ma chance ici », dit-elle.
Avec les potentialités de son sol et sous- sol, la Guinée importe plusieurs techniciens d’autres pays. Valoriser nos centres est depuis quelques années la priorité des autorités de la transition notamment le ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Alpha Bakar Barry.
Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com