Sélectionné pour vous :  Récurrence des cas d'accidents en Guinée : Balla Moussa Konaté, ingénieur en ponts et chaussées explique des raisons 

Labé : Voici ce qui a marqué le secteur agricole durant l’année 2023

Le directeur préfectoral de l’agriculture et de l’élevage de Labé s’est prononcé ce mercredi, 10 janvier sur le bilan de la production agricole dans sa juridiction qu’il croit réussie pour l’année 2023.

D’entrée, Mamady 3 Diakite est revenu sur l’appui technique du ministère de l’Agriculture avant de parler de la quantité d’engrais dont les agriculteurs de sa juridiction ont bénéficié.

« Je dirais que cette année a été une très bonne année parce que le département de l’agriculture a appuyé beaucoup de producteurs et services techniques que nous sommes. Nous avons eu la chance de doter les conseillers agricoles en moto dans toutes les sous-préfectures. Il y a eu aussi un tracteur et un véhicule pour le directeur préfectoral de l’agriculture. En termes d’engrais, nous avons obtenu 97 tonnes en NPK, l’urée 57 tonnes, et les engrais maraîchers 36,5 tonnes. En herbicide total, nous avons eu 1000 litres et 955 litres en herbicide sélectif. Je rappelle que le coût de l’engrais n’était pas élevé, comparativement à l’année passée où l’engrais était entre 450 et 400000 gnf. Mais cette année, c’est à 300000 », expliqué.

Poursuivant, le directeur préfectoral de l’agriculture et de l’élevage a révélé la quantité des semences reçues et les superficies cultivées l’année dernière par les producteurs.

« On a eu une très grande quantité de semences. En riz par exemple, on a eu 20 tonnes et 65 tonnes de maïs. Au niveau du maraîchage qui est beaucoup développé à Labé, on a eu la semence en gombo, aubergine et tomate. Ce sont des semences que nous délivrons aux producteurs. Ils travaillent et ensuite, ils remboursent. Au vu de tout cela, je peux vous dire que le résultat a été très probant. En termes de superficie, si nous prenons ce qu’on a pu remonter en termes de statistiques, le riz, nous sommes à 925, 7 hectares. Et le fonio est à 38870 hectares. Le maïs est à 1348, 8 hectares. La pomme de terre, nous sommes à 902 hectares. Et quand vous prenez le manioc, nous sommes à 401 hectares. L’arachide est à 448 hectares et l’aubergine à 320 hectares », a-t-il fait savoir.

Sélectionné pour vous :  Le nouveau président préfectoral de la filière bois de Kindia prend la parole: "Nous n'avons rien trouvé dans la caisse comme argent"

Pour finir, Mamady 3 Kaba a fait cas des difficultés que rencontrent les producteurs dans sa zone.

« La divagation des animaux impacte parce qu’on ne peut pas faire de grandes superficies. Il faut clôturer et pourtant la clôture est plus chère que l’investissement dans la production d’un hectare. Et si vous ne faites pas la clôture, les animaux vont tout détruire. Je demande donc à tous les producteurs de se tenir prêts pour rester dans le cadre du calendrier agricole. J’invite aussi les éleveurs de bien canaliser les bœufs pour qu’on produise bien. La maîtrise des animaux, c’est juste un petit temps et après la récolte les animaux sont libres », a-t-il indiqué.

 

Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com

Laisser une réponse
Share to...