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Lansana Kouyaté : « Nous ne voulons pas de coup d’État civil, nous ne voulons pas de coup d’État militaire »

Pendant l’assemblée générale hebdomadaire tenue ce 09 décembre au siège du PEDN dans la commune de Ratoma, le président du parti, Lansana Kouyaté, a fait savoir son mécontentement vis-à-vis des manifestations de rue soldées par des cas morts en Guinée. L’ancien Premier ministre a tenté de lancer un appel à l’endroit des Guinéens d’oeuvrer pour la bonne marche de la transition en cours dans le pays.

Devant ses militants et sympathisants, le président du parti de l’espoir pour le développement national dit ses quatre vérités et exprime son souhait le plus ardent. Lansana Kouyaté dit à qui veut l’entendre que son souhait est que cette transition soit la dernière en Guinée.

« On ne peut pas bâtir un pays de transition en transition. Pour que ce pays avance, il faut que cette transition soit la dernière. Nous ne voulons pas de coup d’Etat civil, nous ne voulons pas de coup d’Etat militaire. Il faut que le Guinéen comprenne, tant que nous alternons coup d’État civil sur coup d’État militaire, le pays n’ira nulle part », a-t-il déclaré.

Et pour que cette transition puisse connaître une issue favorable, à en croire Lansana Kouyaté, chaque Guinéen doit travailler pour qu’elle soit apaisée. A défaut selon lui, elle va ouvrir la voie à d’autres transitions.

« Souhaitons une transition apaisée, si elle n’est pas apaisée, nous ouvrons la voie à d’autres transitions. Disons-nous la vérité, le premier jour où le premier jeune est tombé, je l’ai dit devant la presse que nous commençons la comptabilité macabre des âmes perdues. Et jusqu’où on va s’arrêter ? Aujourd’hui depuis le premier mois de la prise du pouvoir par le CNRD, nous assistons à des dégâts. Je le dis souvent, au lieu de mourir pour la cause, il faut vive pour la cause. Ayons le courage ! C’est dans ça qu’on va reconnaître nos erreurs, c’est dans ça qu’on se corriger. Un peuple qui ne sait pas où il va, c’est un peuple qui est condamné au sous-développement. Il faut qu’on s’organise. La Guinée doit devenir un pays normal, point ! », a lancé le président du PEDN.

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Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

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