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Affaire vol d’armes au Camp Samoreyah : Quatre militaires condamnés à de lourdes peines par le Tribunal militaire de Conakry 

Le Tribunal militaire de première instance de Conakry a rendu lundi, 03 juillet 2023, son verdict dans l’affaire de vol d’armes au centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix du Camp Samoreyah. Dans cette affaire, quatre militaires et un civil étaient accusés des faits de vol, vente d’armes, recel, transfert illicite d’armes, complicité, blanchiment de capitaux et financement du terrorisme.

Au terme de la délibération dans ce procès qui a duré près de deux mois, les quatre militaires ont été reconnus coupables et condamnés à des peines lourdes et variées.

Selon Me Mory Doumbouya, un des avocats de la défense, « le civil qui comparaissait comme coaccusé aux côtés des militaires a été complètement mis hors de cause au bénéfice du doute, parce que le Tribunal a estimé que les charges n’étaient pas fondées contre lui pour motiver une quelconque condamnation. Par contre, s’agissant des accusés militaires, un des quatre, le principal accusé a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle et au paiement de 50 millions d’amende. Les deux autres, le Tribunal a envisagé les choses autrement. Ils ont été condamnés à un an d’emprisonnement dont 7 mois assortis de sursis. Le quatrième aussi a été condamné à un an d’emprisonnement avec une amende de 5 millions de francs guinéens », a-t-il fait savoir.

En outre, les accusés ont été également condamnés solidairement au paiement d’une somme d’un milliard 500 millions de francs guinéens. Le Tribunal criminel militaire a aussi ordonné la confiscation des armes saisis.

Du côté de la défense, Me Mory Doumbouya annonce déjà de relever appel contre cette décision du Tribunal militaire de première instance de Conakry.

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« Conformément à la loi, après avoir échangé avec nos clients, nous allons user des recours qui sont prévus par les dispositions de l’article 71 du Code de justice militaire, parce que comme vous le savez une première condamnation est toujours le début d’un long processus. Nous allons user des recours qui sont prévus pour contester légalement en partie cette décision devant la Cour d’appel, notamment devant la Chambre spéciale militaire », a dit l’avocat.

A noter que l’ex Chef d’État major général des armées qui avait été cité dans ce dossier par les accusés a été blanchi par le Tribunal.

 

 

Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com

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