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Nouvelle constitution guinéenne : le conseil supérieur de la magistrature veut que la loi sur la liberté de la presse soit mise en exergue

Dans le cadre de l’élaboration de la nouvelle constitution guinéenne qui sera soumise au référendum pour adoption, les rencontres se multiplient à l’hémicycle du palais du peuple. Depuis plus d’une semaine, les acteurs de la vie nationale se succèdent les uns après les autres pour faire des propositions afin de pouvoir rédiger une loi fondamentale qui aspire les attentes du peuple de Guinée et va résister face au temps. C’est dans ce cadre que les membres du conseil supérieur de la magistrature sont passés devant les conseillers nationaux ce mercredi, 31 mai, 2023.

Représenté par son secrétaire exécutif, Yaya Boiro, le conseil supérieur de la magistrature, dans son rôle de proposition, a tout d’abord demandé aux conseillers nationaux de veiller sur les principes de séparation des pouvoirs dans la nouvelle constitution. Ce, pour garantir selon lui, un État de droit démocratique.

<<Honorable président du CNT, honorable conseillers, si nous tenons compte de notre histoire en nous basant sur nos besoins propres, l’option constitutionnelle que vous allez prendre, quel qu’elle soit, devra s’inscrire dans la logique du principe des séparations des pouvoirs, la primauté du droit, le respect strict des droits de la personne humaine et l’indépendance du pouvoir judiciaire. Ces quatre principes constituent le fondement de l’Etat de droit démocratique>>, a-t-il proposé.

Sur la même lancée, le secrétaire exécutif du conseil supérieur de la magistrature sollicite a ce que la future constitution met en exergue certains droits particuliers, pour le renforcement de notre législation en la matière. Parmi ces droits, figure de plus belle la liberté de la presse qui selon Yaya Boiro, << constitue un rempart, une condition indispensable pour l’instauration d’un État de droit démocratique. Et cette liberté indique que tout citoyen guinéen a le droit de créer et posséder une entreprise de presse au respect de l’éthique et de la déontologie>>, a-t-il fait remarquer.

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Cet acteur au nom de tous les membres du conseil supérieur de la magistrature recommande également aux conseillers de <<mettre en place une législation sévère pour lutter efficacement contre les violences basées sur le genre. C’est-à-dire les violences faites aux femmes, aux enfants et même aux hommes. Compte tenu de leurs états, peu importe, il s’agit de violences physiques, morales ou psychologique>>, a-t-il ajouté lors de son intervention à l’hémicycle du palais du peuple.

 

Cheick Fantamadi pour siaminfos.com

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