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Pourparlers avec les Forces Vives de Guinée : le Premier ministre Goumou en passe d’être récusé ?

Sauf changement de dernière, les Forces Vives de Guinée (FVG) renouent avec les manifestations de rue ce mercredi, 17 mai 2023, dans le grand Conakry. Alors que les pourparlers initiés par les leaders religieux pour rapprocher le gouvernement et FVG semblent être au point mort, le collectif entend en découdre une nouvelle fois avec la junte guinéenne, tant que ses préalables ne seront pas résolus. De plus en plus, ils sont nombreux ces acteurs sociopolitiques non des moindres qui estiment que le Premier ministre semble rater sa mission. C’est le cas notamment du coordinateur des Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG).

Abdoul Sacko martèle que les FVG ont fait beaucoup de concessions mais en vain : « Le Premier ministre, au début tout ce qui le préoccupait si toutefois les Forces Vives parvenaient à reporter la marche du 9, il aurait fait l’essentiel de ce qui est demandé comme préalables. A la suite de ça encore il est revenu à deux fois d’affilée pour demander de reporter parce qu’il est sur les derniers réglages (…) Nous avons renoncé à ce droit naturel en guise de bonne foi », a-t-il lâché avant d’inviter Dr Bernard Goumou à se départir de l’émotion dans ses démarches :

« Dans la dernière déclaration des Forces Vives, on a invité le Premier ministre à éviter avec le bénéfice du doute qu’il a eu des Forces Vives du pays, mais une bonne partie de la population guinéenne, à soigner son langage. Il doit éviter de tomber dans l’émotion, dans ce sentiment qui gangrène le pays, le fait de préserver son poste vaille que vaille. Lorsqu’à une dimension donnée vous avez eu de l’honneur, des Guinéens vous ont porté confiance malgré la situation, dire que vous avez la bonne foi de faire bouger les lignes, évitez de tomber dans l’émotion. C’est ce qui me rend aujourd’hui mal au cœur quand je vois qu’on est en train de dévoyer, de totalement dénaturer ce que la jeunesse peut apporter à la nation quand elle se trouve au niveau des instances de décisions parce qu’elle serait déjà attirée par l’émotion, envahie par des questions d’ego, de personnes, elle ne se pas projette pas dans l’avenir, c’est pourquoi notre souhait était que le CNRD réussisse », a-t-il déclaré sur les ondes de FIM FM.

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Mohamed Lamine Souaré pour siaminfos.com

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