C’est le camp bataillon d’infanterie de Siguiri qui a servi de cadre ce vendredi 24 novembre 2023 à la présentation aux autorités préfectorales, des présumés bandits mis aux arrêts par les forces de sécurité. Ce coup de filet a été réussi grâce aux patrouilles que les services de sécurité ont mises en place en collaboration avec les autorités préfectorales et la population de Siguiri.
Devant des hommes de médias, le colonel Abdoulaye Touré est brièvement revenu sur les circonstances de leur interpellation.
»Nous avons tenu ce vendredi à vous présenter ces trois présumés bandits que nous les services de sécurité avons réussi à les mettre aux arrêts et on vous informe qu’ils n’ont pas été arrêtés au même endroit. Pour des questions de précisions, le premier a été interpellé à Solabé, un district relevant de la sous-préfecture de Siguirini. Cet homme avait empreinté l’argent de son collègue afin de lui rembourser en or. C’était une somme de 20 millions de francs guinéens et quand le propriétaire de l’argent avait commencé à lui réclamer son argent ou de l’or, il a décidé de tirer à bout portant sur lui-même pour brouiller la piste. Le deuxième cas, lui, c’est un chauffeur qui a été pris avec 12 kg de chanvres indiens. Le dernier cas, c’est bien un homme qui a été pris avec une arme. Donc la détention illégale d’armes et on le soupçonne d’avoir participé à une attaque à main armée dont on ne veut pas aller en profondeur car les enquêtes sont déjà en cours », a déclaré le commandant du camp.
Dans le même sillage, le secrétaire général chargé de l’administration de la préfecture et représentant du préfet à cette cérémonie, a exprimé le sentiment qui anime les autorités préfectorales par rapport à ces arrestations.
»Nous, en tant qu’autorité, sommes vraiment très satisfaits par rapport au travail que les services de sécurité de la préfecture de Siguiri sont en train d’abattre présentement ici sur le territoire de notre préfecture ces derniers temps. Tout ce qu’on peut dire aujourd’hui, c’est de leur demander de s’impliquer davantage. Déjà, on ne doute pas de leur engagement à lutter contre le grand banditisme, mais il faudrait encore serrer les ceintures pour mettre ces hors la loi à la disposition de la justice. Quant à la population de Siguiri, nous leur demandons également de continuer à fournir des informations aux hommes en uniforme car les numéros verts sont déjà disponibles et tout ça pour que le travail devient vraiment facile », a laissé entendre Mamoudou Kouyaté.
Il faut rappeler que ces mis en cause seront directement déférés ce vendredi 24 novembre 2023 à la justice où ils vont être jugés dans les prochains jours.
Siguiri, Mamadou Koumana Diallo pour Siaminfos.com