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Crimes de sang en Guinée : un ancien député guinéen demande des comptes à l’État 

Boubacar Siddighy Diallo, président du parti UMP était l’invité de l’assemblee générale de Fouti-Lafidi, dimanche , 26 mai 2024. L’ancien député à l’Assemblée nationale guinéenne a été emmené à se prononcer sur l’actualité sociopolitique du pays notamment les récentes manifestations qui ont occasionné des cas de morts à Conakry. Boubacar Siddighy Diallo a fait savoir que les responsabilités de ces tueries sont partagées.

A l’en croire, « l’armée n’a pas le droit de tuer. Mais si elle tue, il y a des instruments pour ça. Il faut que les victimes et l’Etat déclenchent une poursuite judiciaire », indique Boubacar Siddighy Diallo.

Pour notre interlocuteur, la tenue du procès dans le massacre du 28 septembre 2009 devrait servir d’exemple.

« Aujourd’hui, on est en train de juger ceux qui ont commis les crimes du 28 septembre, j’étais au stade, je suis l’une des victimes. Mais, il n’y a pas à dire est-ce que vous soutenez ou est-ce que vous êtes contre. Je ne soutiendrai jamais quelqu’un qui a tué l’enfant de l’autre parce que mes enfants sont sacrés. C’est autant je ne soutiendrai jamais quelqu’un qui sort le fils de l’autre dans la rue », a-t-il dit avant de continuer:

« La responsabilité n’est pas que d’un seul côté, elle est de tous les côtés. Le problème des tueries ici, il y a beaucoup de responsabilités. Mais, je souhaite que cela soit mis au rang des crimes contre l’humanité et que ça soit la justice internationale qui juge. Vous allez voir beaucoup de Guinéens qui se faisaient passer pour des défenseurs de la démocratie disparaître ici », martèle Boubacar Siddighy Diallo.

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Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

 

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