Sélectionné pour vous :  Déclarations du ministre des Affaires Étrangères sur la ténue des élections en 2025: "Ça n'engage que lui", selon Marc Yombouno du RPG AEC

Le PM répond à l’ANAD : « Le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel, tel qu’il a été défini, ne le sera pas »

Le 10 mai dernier, le Premier ministre guinéen s’est exprimé devant la presse nationale sur plusieurs sujets brûlants du pays. Amadou Oury Bah, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a laissé entendre que le retour à l’ordre constitutionnel ne sera pas possible cette année en Guinée. Du berger à la bergère, l’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD) de l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo a déploré les propos du patron du palais de la Colombe.

Comme il fallait s’y attendre, le chef du gouvernement a accordé un entretien ce samedi, 18 mai 2024, à un média étranger. Sans passer par le dos de la cuillère, le successeur de Dr Bernard Goumou est resté droit dans ses bottes : « Il y avait un accord entre la Guinée et la CEDEAO par rapport à un agenda pour la réalisation des dix points du chronogramme. Il y a eu un retard, nous l’assumons. Nous sommes en train de nous activer comme le président Doumbouya l’a déclaré le 31 décembre dernier, à ce que le referendum constitutionnel puisse se tenir à la fin de cette année, et nous ne pouvons pas nous permettre de jouer avec l’intérêt du pays, la stabilité du pays et par conséquent, nous allons mettre tout en œuvre pour le retour à l’ordre constitutionnel dans le sens où par la suite, la Guinée pourra faire un bon en-avant spectaculaire grâce à ses ressources, aux travaux qui permettront d’avoir une économie forte, résiliente et qui sera le pool de développement de cette partie de l’Afrique de l’Ouest », a-t-il martelé d’entrée avant d’enfoncer le clou :

Sélectionné pour vous :  Construction de l'échangeur de Bambéto : le cri de coeur des conducteurs d'engins roulants et usagers de la route

« Le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel, tel qu’il a été défini, ne le sera pas parce qu’initialement, il était prévu la fin de la transition à la fin de cette année. Mais à la fin de cette année, ce qui pourrait être organisé, ce sera le referendum constitutionnel. A partir du moment où nous aurons le fichier électoral pour consolider l’organisation du referendum constitutionnel, tout le reste ce sera une question de calendrier et qui fera l’objet d’une concertation dans le respect des termes réglementaires. Ce qui est le plus important, c’est le fichier électoral. Par la suite, le premier test, c’est le referendum constitutionnel et après ça, tout le reste deviendra très facile », a-t-il laissé entendre chez nos confrères de TV5 Monde.

Par ailleurs, il faut le rappeler, une nouvelle coalition vient de voir le jour contre le non retour à l’ordre constitutionnel selon l’accord obtenu avec l’institution sous-régionale. Il s’agit de la Coalition Nationale pour le Retour à l’Ordre Constitutionnel (CNROC) qui a dénoncé dans une déclaration, la manière dont le pouvoir de Conakry est en train de conduire la transition guinéenne.

 

Mohamed Lamine Souaré 

Tél. : 627 56 46 67 / 660 23 01 03 

E-mail : souaremohamedlamine56@gmail.com

Laisser une réponse
Share to...